Taxe de séjour en Grèce 2025 : montant et informations à connaître

2,5 euros. C’est le tarif d’un café grec sur une terrasse d’Athènes. Dès 2025, pour une nuit d’hôtel, la taxe de séjour pourra coûter jusqu’à six fois plus. Les voyageurs devront composer avec une fiscalité étoffée et des exceptions qui ne laissent pas de place à l’improvisation.

Ce qui change pour la taxe de séjour en Grèce en 2025

La liste des frais dus à chaque nuit passée en Grèce s’allonge visiblement. Désormais, impossible d’ignorer la nouvelle taxe de séjour en Grèce 2025 : à chaque passage devant la réception, l’addition grimpe. À celle-ci s’ajoutent une taxe de résilience climatique et une taxe sur l’hébergement temporaire. Le message est limpide : l’État grec vise plus large que jamais, cherchant à contenir le surtourisme qui déferle chaque été sur le pays.

Objectif affiché : accroître nettement les recettes liées au tourisme, moteur économique qui fait battre le cœur de la Grèce. Selon la Banque de Grèce, près de 41 millions de voyageurs sont attendus pour 2024, et la barre des 22 milliards d’euros de recettes devrait être franchie. Cette nouvelle fiscalité vise à amener 400 millions d’euros dans les caisses publiques, fléchés vers la gestion des catastrophes naturelles, la préservation de la nature et la rénovation des équipements touristiques.

Impossible de s’y soustraire : les nouveaux montants sont indexés à la catégorie de l’hébergement et à la saison. Les zones en surtension, comme Santorin ou Mykonos, multiplient même quotas et restrictions. Quant aux croisiéristes, ils sont maintenant soumis à une taxe de 20 euros par personne, dès l’instant où leur navire touche terre sur l’une de ces îles très courtisées.

Pour y voir plus clair, quelques points méritent d’être bien identifiés :

  • Plusieurs taxes se cumulent à présent : séjour, résilience climatique, hébergement temporaire.
  • Les tarifs augmentent en fonction du type d’établissement, de la période et de l’île visitée.
  • Les sommes collectées sont réinvesties dans la protection de l’environnement, la modernisation du parc hôtelier et la gestion des aléas naturels.
  • Certaines îles surchargées limitent désormais la fréquentation en instaurant des quotas de visiteurs.

La Grèce ne cache plus sa volonté d’encadrer le flux touristique. Les voyageurs devront s’y préparer : les coûts annexes feront partie intégrante du budget vacances.

Quel impact sur le budget de vos vacances en Grèce ?

La taxe de séjour en Grèce 2025 prend une ampleur inédite. Désormais, chaque réservation doit être pensée avec la fiscalité en tête. À Athènes, Santorin ou Mykonos, une famille séjournant en location saisonnière peut devoir payer jusqu’à 8 euros par nuit pour la taxe de résilience climatique en été. Sur dix nuits, cela représente déjà 80 euros. À cela s’ajoute la TVA de 13 % sur l’hôtellerie traditionnelle.

L’envie de luxe se paye encore plus cher : passer dix nuits dans un cinq étoiles équivaut à débourser 150 euros uniquement pour la taxe, avec jusqu’à 15 euros à chaque nuit en haute saison. Au contraire, les pensionnaires des petits hôtels deux étoiles restent dans des fourchettes modérées avec 1,5 euro par nuit.

Les croisiéristes doivent aussi prévoir une enveloppe dédiée : chaque passage à Santorin ou Mykonos coûte 20 euros par visiteur, et cinq euros ailleurs. À force d’escales, la note s’alourdit vite.

Pour donner un aperçu de l’enjeu, deux chiffres retiennent l’attention :

  • Recettes visées : 400 millions d’euros par an que vise l’État.
  • Utilisation : rénovation, adaptation climatique et entretien de l’environnement touristique.

Alors que plus de 40 millions de visiteurs sont déjà comptabilisés sur 2024, la nouvelle politique fiscale ne fait pas mystère de sa vocation à préserver le patrimoine tout en limitant les excès du surtourisme.

Jeune voyageur avec reçu et passeport devant guesthouse grecque

Conseils pratiques et ressources pour anticiper sereinement votre séjour

Pour organiser un séjour en Grèce et ne pas être pris au dépourvu, la préparation s’impose à tous. Le contexte climatique évolue vite : incendies, inondations et séismes obligent à une vigilance constante. Les autorités diffusent chaque saison des recommandations et rappellent les bons réflexes à adopter. Dès votre arrivée sur place, repérez les alertes locales et informez-vous du niveau de risque de chaque région.

La prudence s’applique aussi lors de la réservation : identifiez la catégorie de votre hébergement, car la taxe de séjour varie selon le standing, la période et parfois la plateforme utilisée. Airbnb et Booking intègrent désormais le calcul automatique du montant dû. Pour les croisières, vérifiez si une taxe de débarquement est prévue : certaines îles exigent à la fois un montant fixe et imposent un nombre de débarquements quotidiens limité.

Songez également à consulter les instructions d’évacuation dans votre logement. Ces consignes, souvent traduites, figurent sur place et peuvent être utiles en cas de besoin. Plusieurs applications mobiles proposent aujourd’hui des alertes en temps réel pour signaler dangers, phénomènes météorologiques extrêmes ou séismes, afin de rester informé le plus rapidement possible.

À l’approche du départ, assurez-vous de quelques points simples pour plus de sécurité :

  • Mettez à jour vos informations sur les récents conseils aux voyageurs et les mesures de sécurité appliquées dans les régions que vous comptez visiter.
  • Gardez avec vous les numéros d’urgence : 112 pour joindre la protection civile, 166 pour les secours médicaux, 100 pour contacter la police.

S’informer sur les différentes taxes, surveiller l’évolution du temps et anticiper les imprévus : ces nouvelles habitudes font désormais partie intégrante de la préparation d’un séjour en Grèce. Réserver son billet, repérer sa plage préférée et penser à la météo ne suffisent plus, le budget, lui aussi, exige son plan de navigation.

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